De quoi parlons-nous ? Un glossaire pour préciser les choses. |
ACTIVITÉ LANGAGIÈRE | Il y a 5 AL (parfois appelées compétences) : | ||||
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ANCRAGE CULTUREL | Les programmes du nouveau collège (rentrée 2016), réaffirment que "les réalités culturelles des pays et des régions dont on étudie la langue restent l'entrée privilégiée des apprentissages" (page 134). Il s'agit de développer chez les élèves la connaissance des pays dont ils étudient la langue (us et coutumes, valeurs, normes de courtoisie, comportement dans le monde du travail, contexte socio-culturel, situation économique et politique, histoire...). En effet, sans cet ancrage culturel, une langue vivante ne serait qu'un véhicule de communication. Or une langue, c'est aussi une grille de lecture du monde. Chaque séquence, y compris au collège, doit donc s'appuyer sur une réalité culturelle de l'aire linguistique concernéeau sens large (culture quotidienne, culture patrimoniale, culture scientifique..) qui permettra aux élèves d'apprendre, de comparer, de se cultiver. Par exemple, une séquence sur l'habitat ira plus loin que la simple description des maisons : elle pointera le lien entre architecture et climat ou architecture et type de matériaux disponibles ; par exemple, le thème de la pollution en tant que tel n'offre pas grand intérêt mais la prise en compte de ce phénomène dans le pays par les industries peut être intéressante ; par exemple, étudier une ville peut être l'occasion de faire ressortir les particularités du paysage urbain à travers ses peintures murales, la façon dont celles-ci s'inscrivent dans la ville, quels sont les événements historiques qui les motivent... Les axes ou thèmes culturels sont les mêmes pour la LV1 et la LV2 :
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APPROCHE ACTIONNELLE | L’approche actionnelle considère l’apprenant comme acteur social ayant à accomplir des tâches (pas nécessairement langagières) qui débouchent sur une réalisation concrète. On parle pour faire quelque chose et aboutir à un résultat. L’approche actionnelle apporte de l’authenticité et de la légitimité à l’enseignement. | ||||
ATTENDUS DE FIN DE CYCLE | Les attendus de fin de cycle dans les programmes permettent de positionner globalement chaque élève dans chacune des activités langagières, et peuvent s’avérer particulièrement utiles au moment de la validation du domaine 1.2 du socle pour l’ensemble des 2 langues vivantes, car ils sont communs à la LV1 et à la LV2. Ces attendus de fin de cycle sont déclinés dans les repères de progressivité [Cf. Repères de progressivité] | ||||
AXE | Terme désignant les objets d'étude dans lesquels les thématiques doivent être déclinées dans le cadre du tronc commun en classes de seconde, première et terminale GT (B.O. n°1 du 22.01.2019) et dans le cadre de l'enseignement de spécialité LLCER Anglais Monde Contemporain (B.O. n°29 du 16.07.2020). Dans le cadre des enseignements de spécialité de langues, littératures et cultures étrangères et régionales en classe de première et de terminale le cas échéant (B.O. n°1 du 22.01.2019), le terme "axe" désigne des objets d'étude à titre indicatif, pouvant être traités parmi d'autres pour illustrer les thématiques du programme. | ||||
CAPACITÉ(S) | La capacité est un savoir-faire. Pratiquer une langue vivante étrangère, c'est savoir l'utiliser de façon pertinente et appropriée en fonction de la situation de communication, dans un contexte socioculturel donné. | ||||
CECRL | Publié en 2001 par le Conseil de l’Europe, le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues a pour but de repenser les objectifs et les méthodes d'enseignement des langues. Il fournit une base commune pour la conception de programmes, de diplômes et de certificats sous forme d’échelle d'évaluation de la maîtrise d'une langue, indépendante de l'organisme évaluateur, et transposable à n'importe quelle langue. Les niveaux de maîtrise d'une langue étrangère sont définis en fonction de savoir-faire dans différents domaines de compétence. Le CECRL n'est ni un manuel ni un référentiel de langues. | ||||
Niveaux du CECRL | L'échelle de compétence langagière globale fait apparaître trois niveaux généraux subdivisés en six niveaux communs (au sens de large consensus) :
Niveau A : utilisateur élémentaire (= scolarité obligatoire), lui-même subdivisé en niveau introductif ou de découverte (A1) et intermédiaire ou usuel (A2) Niveau B : utilisateur indépendant (=lycée), subdivisé en niveau seuil (B1) et avancé ou indépendant (B2). Niveau C : utilisateur expérimenté, subdivisé en C1 (autonome) et C2 (maîtrise) | ||||
COMPÉTENCES | Au sens large (compétences « générales ») : ensemble des savoirs ou connaissances, des savoir-faire (ou capacités) et savoir-être (ouverture aux autres, curiosité, créativité, recherche de la vérité, …) que possède un individu et qui lui permettent d’agir. Dans un sens plus restreint : en LV, il s’agit des « compétences communicatives langagières », au nombre de trois : linguistique (vocabulaire, grammaire, phonologie, orthographe), sociolinguistique (codes sociolinguistiques et socioculturels de l'utilisation de la langue : marqueurs de relation sociale, règles de politesse, registres de langue, spécificités culturelles) et pragmatique (cohérence et adaptation du discours produit à la situation donnée). Le terme de « compétence » est parfois employé comme synonyme d' « activité langagière » (c'est son sens dans l'expression « groupe de compétence »). | ||||
CONNAISSANCES | Les savoir-faire (ou capacités) mis en œuvre pour communiquer nécessitent la mobilisation de connaissances linguistiques (lexique, syntaxe) et culturelles. | ||||
DESCRIPTEURS | Pour chacun de ses niveaux, le cadre européen commun de référence pour les langues propose des descripteurs détaillés de ce que l’apprenant doit être capable de faire dans les différentes activités de communication langagière. | ||||
DOMAINE | Chaque notion du programme du cycle terminal (1ère et Tle) est abordée à travers le prisme d'un ou de plusieurs domaines proposés ci-après : arts (architecture, cinéma, musique, peinture, photographie), croyances et représentations, histoire et géopolitique, langue et langages, littérature, sciences et techniques, sociologie et économie. | ||||
ENTRAVE | Ce qui empêche l’apprenant de comprendre. Une entrave peut être d’ordre lexical, grammatical, mais aussi culturel. | ||||
ÉVALUATION | Dans le contexte de cet enseignement comme pour tous les autres, l’évaluation est partie intégrante du projet de travail : elle permet de repérer les points forts et faibles au début de la séquence (évaluation diagnostique), d’identifier les progrès réalisés au fur et à mesure de la séquence (évaluation formative), de dresser le bilan des acquis en fin de séquence (évaluation sommative). En langue vivante, il s‘agit de systématiser une attitude positive en valorisant ce que l‘élève a été capable de comprendre ou de produire dans une langue. Les critères d’évaluation constituent l’objectif à atteindre et indiquent clairement la performance que les élèves doivent être capables de réaliser. Ils doivent être connus et compris des élèves. Évaluation ne signifie pas systématiquement notation ! | ||||
GROUPE DE COMPÉTENCE | Mode de fonctionnement et d’organisation des cours de LV stipulé dans les programmes officiels (B.O. spécial n°4 du 29.04.2010) : Les groupes de compétences (« compétence étant entendue ici comme activité langagière ») visent à centrer l’apprentissage autour d’une activité langagière dominante que l’on souhaite renforcer chez les élèves tout en prenant appui sur une ou plusieurs autres activités langagières dans lesquelles les élèves disposent de plus de facilités. Les professeurs peuvent les mettre en place seuls au sein de leur classe ou bien à plusieurs si leurs heures sont alignées. | ||||
PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE | La pédagogie différenciée permet de prendre en compte l’hétérogénéité des classes dans le but d'amener chaque élève le plus loin possible sur le plan de ses apprentissages en tenant compte de son potentiel. Pour ce faire l’enseignant peut différencier les tâches à accomplir. Cette différenciation peu porter sur : les contenus (sur quoi la tâche va porter) ; les structures (l’organisation de la réalisation de la tâche) ; la production finale (forme de la tâche). | ||||
PROBLÉMATIQUE | La problématique est le fil rouge de la séquence. C’est une question posée (et formulée explicitement comme telle) qui doit permettre d’aborder la notion étudiée sous un angle précis. Elle doit inciter les élèves à une démarche de réflexion personnelle. | ||||
REPÈRES DE PROGRESSIVITÉ | Qu’est-ce qu’un repère de progressivité ? Une déclinaison concrète des attendus de fin de cycle [Cf. Attendus de fin de cycle] en fonction des niveaux du CECRL. A quoi servent les repères de progressivité ? Ils permettent de calibrer la construction des entraînements et des évaluations afin d’éviter des attentes sur ou sous évaluées à différents moments du cycle. Ils permettent aussi de prendre en compte la diversité des profils des élèves. | ||||
SÉANCE | Une heure de cours, soit 55 minutes. | ||||
SÉQUENCE | Ensemble cohérent de séances, organisé autour d’une problématique (qui spécifie le traitement de l’entrée culturelle), entraînant plusieurs activités langagières et suivant une progression. | ||||
STRATÉGIES | Elles recouvrent les moyens utilisés par l’individu pour atteindre un objectif. Elles se déclinent ainsi : planification, exécution, évaluation et remédiation. | ||||
SUPPORTS | Ils sont choisis pour véhiculer un contenu culturel (en langue étrangère), ils doivent être authentiques, divers, adaptés aux élèves. Le choix des supports est extrêmement important dans la construction de séquence : les supports alimentent la problématique en l’éclairant de façon contrastée. | ||||
TÂCHE | La tâche est une action effectuée par les élèves qui répond à un besoin et qui produit un résultat observable et évaluable. Par la tâche, les élèves deviennent effectivement actifs et le travail prend sens à leurs yeux. La tâche favorise leur engagement personnel dans l’apprentissage. | ||||
THÉMATIQUE | Terme réservé à l’enseignement de Littérature Etrangère en Langue Etrangère, en série littéraire (B.O. n°9 du 30.09.2010), où il désigne les principales thématiques portées par de grands auteurs, dans le récit, la poésie et le théâtre : Je de l'écrivain et jeu de l'écriture / La rencontre avec l'autre, l'amour, l'amitié / Le personnage, ses figures et ses avatars / L’écrivain dans son siècle / Voyage, parcours initiatique, exil / l’imaginaire | ||||
TRANSFERT | Le transfert est la phase ultime de la démarche d'enseignement-apprentissage d‘une langue étrangère. Lors de la phase de transfert l’apprenant doit mobiliser et appliquer les compétences acquises à une situation nouvelle. Lors de la phase de transfert planifiée en cours, la situation proposée devrait se rapprocher au maximum d‘une situation de communication réelle. |