Mobilisation des compétences du CRCN :
- 1.1 Mener une rechercher et une veille d’information
- 2.1 Interagir
- 5.2 Evoluer dans un environnement numérique
Plus-values du projet sur l'engagement des élèves :
Retour de l'équipe enseignante :
De manière synthétique, nous pouvons mettre en avant plusieurs éléments :
- La forme de l’action (par les outils numériques et notamment par visioconférence) a été un plus pour pouvoir mettre en relation des élèves avec des étudiants espacés géographiquement et sans la mobilisation de ressources financières par l’établissement. Pour information, le lycée de Beaugency ne possède aucune section post-baccalauréat et est excentré des métropoles (zone rurale).
- La forme de l’action permet potentiellement de dupliquer ce format à de nombreux établissements et pour la découverte de plusieurs formations pour les élèves de terminale.
- Intégré dans le parcours de réflexion sur l’orientation et le projet professionnel des élèves en terminale, cela apparait cohérent et générer une valeur ajoutée pour eux : méthode de recherche de question pour cerner un sujet, mise en pratique d’une recherche d’information sur une formation « X », mise en commun des informations collectées, échange avec des étudiants, etc. Cela est nécessaire, avec le calendrier Parcoursup, de programmer ce type d’action entre début octobre et fin décembre.
- Cela permet également de mettre en situation des élèves pour la prise de parole en public. La visioconférence étant un élément potentiellement déstabilisant pour les élèves. Cela peut être vu comme une expérience nouvelle avec ses apports pour l’individu.
Il est cependant à noter que :
- L’échange par visioconférence possède de nombreux avantages indéniables. Cependant, il est essentiel d’en visualiser ses limites : problèmes de connexion pouvant entraîner une dégradation des échanges, nécessité d’organiser strictement les temps de parole, difficulté pour les élèves de rester concentré 1 heure sur un écran, matériels pouvant être inadaptés pour des échanges numériques « fluides », etc.
- Il est important de réfléchir en amont à l’ensemble du déroulement de l’action, aux supports élèves et enseignant ainsi qu’aux indicateurs de suivi déployés. En effet, la construction de l’action a été incrémentale dans notre cas. Après réflexion, il aurait été intéressant de mettre en œuvre un sondage avant le début de l’action et après l’action afin de mettre réellement en évidence ses résultats pour les élèves de terminale (positifs ou négatifs).
- La réalisation de l’action, dans sa globalité, apparait plus appropriée à un petit groupe d’élèves volontaires et impliqués, avec une envie de découvrir le cursus ou de poursuivre en comptabilité-gestion-finance. Il me semble, après réflexion, que ce soit pour l’organisation globale de l’action ou pour garantir une réalisation optimale de la visioconférence, qu’un groupe de 10 élèves maximum serait pertinent.
- Cela demande, à mon sens, une connaissance pointue de l’enseignant sur les formations qui feront l’objet d’une rencontre en visioconférence, notamment si un travail amont de recherche d’informations par les élèves sur la formation rencontrée avec un temps de mise en commun des informations qu’ils ont trouvées est mis en place.
- Cela a demandé un nécessaire travail amont pour les 2 enseignants, travail amont qui a pris déjà du temps pour 1 seule rencontre avec 1 seule formation (travail individuel pour l’organisation de notre côté et pour la coordination lors de l’intervention, réalisation des supports, etc.). Même si le « rendu » de l’action ne porte que sur 2 à 3 heures élèves, le temps de travail enseignant est significativement supérieur. La question étant alors du temps nécessaire, pour 1 enseignant, pour dupliquer cette démarche sur plusieurs formations pour les élèves au cours d’une année et, pour une réelle plus-value, entre le mois d’octobre et à fin décembre (soit sur 3 mois). Aussi, l’interrogation porte sur la possibilité de mobiliser 2 à 3 heures élèves (ici, pris sur le temps de classe, et ce pour 1 seule action) en terminale avec la contrainte des épreuves terminales d’enseignements de spécialité intervenant en Mars.
Pour terminer, cette action pourrait également être vue comme une première expérience « accompagnée » pour impliquer les élèves lors d’un échange avec des étudiants d’une formation et leur fournir un cadre méthodique pour de futurs échanges en visioconférence.
Cela n’a pu être mis en œuvre, mais il est légitime de penser qu’il aurait été intéressant de renouveler l’expérience avec le même groupe d’élèves sur une rencontre avec des étudiantsd’une nouvelle formation en leur laissant, aux élèves de terminale, davantage d’autonomie au cours de la recherche d’information sur la formation et sur leurs questions à poser aux étudiants lors de l’échange.