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Traam 2022-2023 Scénario 2 - L'engagement dans les métiers comptables via un regard plus moderne - Projet 2

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Période de réalisation : —Entre les mois d'octobre à décembre 2022

——Public visé : Terminales STMG enseignements spécifiques GF et DCG

—Objet d’étude : Le projet d'orientation

—Objectif(s) de l'expérimentation :

- Susciter l’envie de s’engager dans une formation supérieure en comptabilité-gestion grâce à un temps d’échange sur les attendus de la formation DCG et le ressentis de pairs ;

- Favoriser la prise de parole en public et impliquer les élèves dans leur projet professionnel ;

- Décloisonner les formations Bac-3/Bac+3 en économie gestion, grâce à la rencontre entre des élèves de Terminale spé GF et des étudiants de DCG.

—Scénario pédagogique :

Dans le cadre de leurs modules, les étudiants de DCG3 disposent d’un volume horaire de 1h30 par semaine, pour travailler de manière transversale (mode projet), découvrir le milieu professionnel et développer leur oralité.
Intégrée à ces modules, l’animation « Kikré » a pour objectif de communiquer auprès des élèves de terminales (voies générales et technologiques) sur la formation DCG, afin de susciter leur engagement dans cette filière, lors de la saisie des vœux sur Parcoursup
.

Une rencontre en visioconférence est organisée entre des élèves de Terminale STMG GF (Lycée François VILLON - Beaugency) et un groupe d’étudiants de DCG3 (Lycée Paul Louis COURIER - Tours). La séance dure environ 1 heure et s’organise en 3 temps :

- 1er temps : après une brève présentation réalisée entre les élèves et étudiants, une vidéo est diffusée pour présenter le métier d’expert-comptable ;

- 2e temps : un jeu de plateau sur la création d’entreprise est organisé. Les étudiants de DCG3 animent le jeu. Les élèves de terminale répondent en groupe de 4 élèves (formation d’îlots). (https://www.jeukikre.com/)

- 3e temps : un temps d’échange est organisé entre les étudiants/élèves (attendus de la formation de DCG, ressentis des étudiants, etc.) Les élèves de terminale réfléchissent, en amont de l’action, à une série de questions à poser aux étudiants.

 
 

Mobilisation des compétences du CRCN :

  • 1.1 Mener une rechercher et une veille d’information
  • 2.1 Interagir
  • 5.2 Evoluer dans un environnement numérique

Plus-values du projet sur l'engagement des élèves :

Retour de l'équipe enseignante :

De manière synthétique, nous pouvons mettre en avant plusieurs éléments :
- La forme de l’action (par les outils numériques et notamment par visioconférence) a été un plus pour pouvoir mettre en relation des élèves avec des étudiants espacés géographiquement et sans la mobilisation de ressources financières par l’établissement. Pour information, le lycée de Beaugency ne possède aucune section post-baccalauréat et est excentré des métropoles (zone rurale).
- La forme de l’action permet potentiellement de dupliquer ce format à de nombreux établissements et pour la découverte de plusieurs formations pour les élèves de terminale.
- Intégré dans le parcours de réflexion sur l’orientation et le projet professionnel des élèves en terminale, cela apparait cohérent et générer une valeur ajoutée pour eux : méthode de recherche de question pour cerner un sujet, mise en pratique d’une recherche d’information sur une formation « X », mise en commun des informations collectées, échange avec des étudiants, etc. Cela est nécessaire, avec le calendrier Parcoursup, de programmer ce type d’action entre début octobre et fin décembre.
- Cela permet également de mettre en situation des élèves pour la prise de parole en public. La visioconférence étant un élément potentiellement déstabilisant pour les élèves. Cela peut être vu comme une expérience nouvelle avec ses apports pour l’individu.

Il est cependant à noter que :
- L’échange par visioconférence possède de nombreux avantages indéniables. Cependant, il est essentiel d’en visualiser ses limites : problèmes de connexion pouvant entraîner une dégradation des échanges, nécessité d’organiser strictement les temps de parole, difficulté pour les élèves de rester concentré 1 heure sur un écran, matériels pouvant être inadaptés pour des échanges numériques « fluides », etc.
- Il est important de réfléchir en amont à l’ensemble du déroulement de l’action, aux supports élèves et enseignant ainsi qu’aux indicateurs de suivi déployés. En effet, la construction de l’action a été incrémentale dans notre cas. Après réflexion, il aurait été intéressant de mettre en œuvre un sondage avant le début de l’action et après l’action afin de mettre réellement en évidence ses résultats pour les élèves de terminale (positifs ou négatifs).
- La réalisation de l’action, dans sa globalité, apparait plus appropriée à un petit groupe d’élèves volontaires et impliqués, avec une envie de découvrir le cursus ou de poursuivre en comptabilité-gestion-finance. Il me semble, après réflexion, que ce soit pour l’organisation globale de l’action ou pour garantir une réalisation optimale de la visioconférence, qu’un groupe de 10 élèves maximum serait pertinent.
- Cela demande, à mon sens, une connaissance pointue de l’enseignant sur les formations qui feront l’objet d’une rencontre en visioconférence, notamment si un travail amont de recherche d’informations par les élèves sur la formation rencontrée avec un temps de mise en commun des informations qu’ils ont trouvées est mis en place.
- Cela a demandé un nécessaire travail amont pour les 2 enseignants, travail amont qui a pris déjà du temps pour 1 seule rencontre avec 1 seule formation (travail individuel pour l’organisation de notre côté et pour la coordination lors de l’intervention, réalisation des supports, etc.). Même si le « rendu » de l’action ne porte que sur 2 à 3 heures élèves, le temps de travail enseignant est significativement supérieur. La question étant alors du temps nécessaire, pour 1 enseignant, pour dupliquer cette démarche sur plusieurs formations pour les élèves au cours d’une année et, pour une réelle plus-value, entre le mois d’octobre et à fin décembre (soit sur 3 mois). Aussi, l’interrogation porte sur la possibilité de mobiliser 2 à 3 heures élèves (ici, pris sur le temps de classe, et ce pour 1 seule action) en terminale avec la contrainte des épreuves terminales d’enseignements de spécialité intervenant en Mars.
Pour terminer, cette action pourrait également être vue comme une première expérience « accompagnée » pour impliquer les élèves lors d’un échange avec des étudiants d’une formation et leur fournir un cadre méthodique pour de futurs échanges en visioconférence.
Cela n’a pu être mis en œuvre, mais il est légitime de penser qu’il aurait été intéressant de renouveler l’expérience avec le même groupe d’élèves sur une rencontre avec des étudiantsd’une nouvelle formation en leur laissant, aux élèves de terminale, davantage d’autonomie au cours de la recherche d’information sur la formation et sur leurs questions à poser aux étudiants lors de l’échange.