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Actualité Disciplinaire 26/06/2020

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Continuité pédagogique : témoignages d'enseignants

 

Le enseignants en économie-gestion témoignent et partagent leurs expériences et dispositifs mis en place pendant la période de confinement pour assurer une continuité pédagogique aux élèves et étudiants.

 

 " Je suis toujours admiratif face à l'agilité démontrée par la communauté enseignante qui permet d'absorber des crises majeures imprévues de la société, dans notre cas une crise sanitaire obligeant un confinement général.

Forcemment les outils numériques mobilisés pendant cette période n'étaient pas tous au départ institutionnels. Ceci pour différentes raisons notamment faciliter le contact avec des outils connus des élèves mais également des enseignants.

Mais avec le temps, une normalisation s'est instaurée grâce à une auto-formation intense et rapide des enseignants sur des outils plus institutionnels et respectueux du RGPD.

Bravo à toutes et à tous ! "

David Balny 
IAN économie-gestion 

 

Corinne A.

" J'ai divisé chaque classe en groupe pour les visio. 

J'ai travaillé avec la classe virtuelle du CNED avec les élèves (cours et correction des exercices), une en début de semaine, une en fin de semaine pour chaque classe.

J'avais l'impression de faire un cours : lever la main, partage de mon écran. Je n'ai pas activé la vidéo.

Ah !!! oui, une visio tous les 15 jours, le vendredi soir (classe où je suis PP (professeure principale), pour faire une vie de classe, les élèves appelaient cela le défouloir, ils avaient le droit de dire, raconter tous ce qu'ils voulaient. Objectif : libérer la parole). 

J'ai beaucoup utilisé Pronote : envoie d'emails aux élèves et copie aux parents pour le travail à faire le vendredi soir pour la semaine suivante, compléter le cahier le texte (chaque jour du travail avec estimation du temps), dépôt des documents envoyés (on ne sait jamais si les élèves ne recevaient pas les emails), dépôt des corrigés pour les élèves qui ne pouvaient pas se connecter à la visio, Questionnaire sur le ressenti de la continuité pédagogique.

J'ai demander aux élèves de : 

- répondre à des QCM sur Moodle tous les 15 jours soit pour vérifier le travail réalisé, soit des QCM de révision sur les chapitres vus avant le confinement. 

- récupérer des documents sur Moodle

- récupérer des devoirs maisons par messagerie (avec des consignes particulières pour me faciliter le tri), ça m'a permis de travailler sur les consignes.

- d'analyser des vidéos avec des questions. 

- participer à un concours du plus beau gâteau (le plus but était de les mettres en valeur). C'était un travail sur la valeur perçue et réfléchir sur les critères quantitatifs et qualitatifs en SDGN. 

- se tester sur la plateforme PIX (je l'ai proposé comme un jeu) pour évaluer certaines capacités du CRCN (Cadre de Référence des Compétences Numériques). "  

 

Paul C.

" J'ai utilisé netocentre et l'espace de stockage pour déposer et recevoir les travaux de mes élèves. Les cours ont été assuré successivement sur la plateforme discord (non institutionnelle) mais pratique au demarrage car les élèves connaissaient bien, puis zoom, plateforme conviviale et très pratique dans la prise en main.

L'espace de stockage et les messages pronote ont été fortement utilisés pendant cette période... Car les élèves maîtrisaient bien ces deux outils déjà en classe avant le confinement. Néanmoins, si a l'avenir on devait utiliser la visio, j'utiliserai ma classe virtuelle que j'ai découvert tardivement...  "

Marion M.

" J'ai continué à utiliser moodle que j'utilisais déjà avec mes classes notamment pour les rendus de travaux élèves en terminale mercatique et pour les comptes rendus d'activités pour les BTS. La communication avec ces classes se faisait par mail (adresses netocentre pour les terminales et adresses perso pour les BTS).

J'ai créé des groupes SLACK avec les groupes de section euro management pour communiquer facilement avec les élèves au début du confinement. Ils n'arrivaient pas tous à se connecter sur pronote ou à leur messagerie et SLACK a été une solution temporaire pour transmettre les consignes. J'avais aussi depuis le début de l'année une page PADLET par groupe d'euro, j'ai donc continué à les utiliser en doublant les informations avec pronote (et SLACK au début).

Voici les pages PADLET si cela vous intéresse de jeter un oeil :

https://padlet.com/mmondetprof/euromanagement2nde   https://padlet.com/mmondetprof/EuroManagement_1STMG

J'ai utilisé la classe virtuelle du CNED toutes les semaines avec toutes les classes pour garder le contact et l'interactivité.

Enfin, sur la période d'orientation parcoursup j'ai contacté certains élèves de terminale par téléphone pour répondre plus facilement à leurs questions. "

   

Corinne B.

" Le confinement m'a permis de farie des progrès en informatique, de créer des visioconférences (individuelle ou collective) avec jitsi ou zoom, de me servir de QCM pronote pour les devoirs... La période aussi difficile soit-elle peut permettre de revoir ses pratiques, de tout dématérialiser tout en continuant de faire cours avec des élèves. "

Marie-Françoise E.

" J'ai communiqué avec les élèves via Pearltree en mettant les cours, les minis vidéos explicatives des cours, les corrigés... ensuite via Pronote pour le travail à faire et via Instagram avec un groupe classe. "

    

Afonso D-R.

" J'ai utilisé la classe virtuelle du cned et pronote du lycée. Je présentais le cours à l'aide d'un Powerpoint et je donnais des exercices simples à faire pendant la classe. Puis, du travail maison à faire pendant la semaine et les corrigés. J'ai gardé le rythme d'une classe virtuelle par discipline. Je continue d'ailleurs à le faire encore aujourd'hui.

Je vous laisse quelques Powerpoints que j'ai préparé en management et en droit. "

Marie-Gaëlle C.

" Lors de la continuité pédagogique voici les outils que j'ai utilisés en BTS :
Zoom pour des séances de 40 mn plusieurs fois par semaine‌ en classe entière ou en groupe. Partage sur l'ENT de certains enregistrements de séances sur Zoom Notre ENT (itslearning) n'ayant pas au départ d'outil de visio j'ai conservé Zoom ensuite car les étudiants s'y étaient habitué). 
Partage de documents sur l'ENT du lycée (fichiers, liens avec Padlet, liens avec video sur Youtube).
Tenue d'un planning classe sur google drive par une des étudiantes (déléguée de la classe).
Suivi des étudiants de manière ponctuelle via sms, appels téléphoniques et emails et de la classe via un groupe WhatsApp.

Plusieurs QCM sur l'ENT en direct ou en différé
Des travaux personnels envoyés par les étudiants par email ou wetransfert ou google drive pour les plus volumineux (diaporamas) avec renvoi du scan de la grille d'évaluation individualisée par email.
Un questionnaire google form leur a été envoyé pour cerner le vécu (les conditions matérielles et pédagogiques) de la continuité pédagogique. "

                 

                               

Corinne D.

" J'ai utilisé la plateforme VIA en lien perpétuel pour assurer l'intégralité de mes cours sur les horaires habituels.

Cette plateforme a des fonctionnalités très intéressantes qui m'ont permis de développer mes cours par powerpoint, de faire participer les élèves et étudiants en utilisant la participation orale (en levant la main), en remplissant le tableau collaboratif, en visionnant des vidéos, mais aussi en leur demandant de réaliser des travaux de groupes en les dirigeant dans des ateliers indépendants toujours avec VIA. 

Le retour des apprenants a été très positif quant au choix de cet outil de classe virtuelle.

Je n'ai déploré aucun décrochage en post bac même à 8 h du matin ! 

En revanche en première, quelques élèves ont eu des difficultés à se connecter et à suivre tous les cours en visio. Pour ceux là, j'ai utilisé une voie plus classique en utilisant la communication par mail en temps réel sur les cours. C'était un peu sportif de mener les deux de front mais je n'ai pas vu le temps passer ! "

Christine E.

" Je n’ai que des étudiants en BTS communication, donc avec une certaine autonomie, mais pas forcément plus de motivation que les plus jeunes.

Pour ma part, les cours et les applications leur étaient transmis par mail avec les fichiers aussi disponibles sur Moodle. Le mail me permettait de développer davantage les consignes de travail.

Ensuite, la semaine suivante, j’organisais une classe virtuelle pour répondre aux questions qu’ils se posaient et voir ensemble les points des applications sur lesquels les étudiants avaient eu des difficultés. J’ai donc fait plutôt une sorte de classe inversée, excepté pour les points les plus délicats du programme pour lesquels j’ai organisé des classes virtuelles en petits groupes directement pour le cours (P. ex. pour les calculs, toujours appréhendés avec difficulté par les étudiants en communication).

Les travaux réalisés par les étudiants pouvaient être rendus par mail ou déposé sur Pearltrees. Je leur faisais parvenir la correction et l’évaluation individuelle grâce à des grilles d'évaluation détaillées, et nous faisions un point sur la correction lors des classes virtuelles.

Je sais que les étudiants avaient rapidement créé un groupe sur des réseaux sociaux pour communiquer entre-eux et s’entraider. Mais la motivation s’est effritée au fil des jours, particulièrement après les vacances de printemps.

Je n’ai eu recours à des appels téléphoniques que pour une seule étudiante fragile psychologiquement. Sinon, pas d’étudiant "décrocheur".

Je ne sais pas ce qu’il restera de réellement acquis à la rentrée sur la partie du programme réalisé depuis mi-mars…mais il est certain que je n’aurai pas le temps de revenir sur tous les points du programme abordés.

Une des grandes difficultés a été de les accompagner dans leur recherche de stage de fin d’année. Le contexte étant particulièrement peu propice et la motivation bien effritée. J’ai noté que les classes virtuelles étaient des moments appréciés pour échanger sur ce thème des stages et répondre à leurs angoisses, les rassurer et leur donner les arguments pour convaincre les responsables des organisations de les accueillir en stage.

Malgré le contexte particulièrement difficile, plus des ¾ des étudiants concernés sont parvenus à trouver un stage (nous avons assoupli les durées et les périodes de stage pour leur faciliter la tâche). Pour ceux qui n’y sont pas parvenu, avec une collègue, nous avons mis en place un travail transversal sur les matières professionnelles afin de ne pas les laisser sans activité sur la fin de l’année, puisque les cours s’arrêtaient pendant la période de stage. Ils peuvent ainsi travailler sur des compétences dites « professionnelles », même sans stage. Et ce travail sera évalué à la rentrée sur la base d’un dossier écrit comme les rapports de stage des étudiants stagiaires. "

    

Patricia D.

" Personnellement je n'ai pas beaucoup innové, je n'en ai pas eu vraiment le temps ! 

Pour leur donner les ressources nécessaires et récupérer leurs travaux, j'ai utilisé mon cours moodle. Les BTS étaient déjà habitués à travailler de la sorte avec moi donc cela était rassurant pour eux. 

Pour communiquer avec eux : mails, discord avec le compte invité (personnellement je n'ai pas de compte) qu'ils m'ont créé (même si c'est très contestable, ils y travaillaient presque tous ensemble et donc c'était facile de les y retrouver et de les faire venir dans un salon vocal). Ils me laissaient plus facilement des questions sous discord que par envoi de mail.

Et bien sûr ma classe virtuelle du cned pour les séances de cours et le retour sur leurs travaux quand discord n'était pas adapté.

Et très peu le cahier de texte qu'ils ne consultent que très peu et que je n'avais pas l'habitude d'utiliser avec eux avant le confinement."

Najète T.

"Je suis en charge des disciplines Mercatique et Management. 

Voici le processus que j'ai engagé durant le confinement :

Ce qui n'a pas été efficace :

- Ma première initiative fut de mettre en place une classe virtuelle "ma classe à la maison" aux horaires habituels de l'EDT soit 8h à 10 h deux fois par semaine en mercatique. Résultat : très peu d'élèves connectés et disponibles ou encore dans leurs lits  … j'ai donc changé de méthode. 

- Difficultés à "réserver" cette plage horaire virtuelle de façon régulière sachant qu' il fallait composer avec des élèves issus de 3 classes différentes.

Ce qui a été efficace :

- Utilisation de l'ENT de mon établissement (travail à faire et contenu des cours) dans la continuité de la progression. 

- Doublon du travail à faire et du contenu des cours envoyés par emails car certains élèves avaient des difficultés à se connecter à Pronote (emails personnels des élèves). 

- Utilisation de Wetransfer (envoi et réception de travaux et du projet de spécialité pour correction),

- Utilisation de l'application Zoom sur mon IPhone (visio avec des petits groupes d'élèves),

- Utilisation de l'application WhatsApp ponctuellement pour des élèves en difficulté,

- Appels téléphoniques (heureusement que j'ai un forfait illimité) avec TOUS mes élèves de façon individuelle (1 fois par quinzaine en moyenne). 

- Echanges par emails ponctuellement avec les professeurs principaux de ma classe (3 classes de terminales).

- Mise à disposition des documents ressources pour l'élaboration du projet de spécialité sur Moodle (outils utilisé habituellement donc déjà mis en place avant le confinement).

Le bilan a été positif car aucun élève n'est resté sans suivi dans mes disciplines. Les élèves ont été beaucoup plus réactifs aux suivi par téléphone de façon individuelle mais cela a demandé beaucoup de temps. Il est à noter que les élèves m'ont sollicité de façon raisonnable, respectueuse (jours, horaires) et justifiée (questions sur le cours ou le travail à faire) sur mon téléphone personnel (appels et messages). Ils ont créé un groupe classe sur les réseaux sociaux dont je ne fais pas partie, ce qui leur permettaient d' échanger leurs informations et ce qui me permettait de ne pas traiter plusieurs fois les mêmes questions.

Avec le recul, je pense qu'il aurait été très certainement plus utile et plus simple de créer une plateforme de travail de type Padlet mais j'ai essayé de réagir au plus vite et dans l'urgence afin de maintenir un suivi pédagogique pour l'ensemble des élèves." 

Laetita S.

" Pour assurer la continuité pédagogique avec mes étudiants de BTS MCO, j'ai :

- créé un groupe WhatsApp pour chaque classe : pour répondre à leurs questions diverses  tant sur les cours que sur les stages, la reprise des cours,..mais aussi pour faire des oraux sur leur projet de stage.

- continué à utiliser Moodle pour diffuser des documents ou fichiers (cours, plannings de travail) mais aussi pour récupérer leurs travaux : Projet en lien avec le stage, exercices sur les notions de cours

- utilisé pour la première fois les QCM sur Pronote pour vérifier la compréhension des notions de cours et pouvoir ensuite faire une correction adaptée à chaque classe en fonction des statistiques de bonnes ou mauvaises réponses

- testé la classe virtuelle du CNED mais les étudiants entendaient mal (ma connexion devant être insuffisante) donc j'ai scindé la classe en groupe et nous avons fait classe virtuelle sur WhatApp (par groupe de 5 à 6 étudiants)

fait des tableaux collaboratifs sur Framacalc pour recueillir des informations 

Tout ceci a été complété par des appels téléphoniques entre les étudiants et moi pour des conseils individuels sur le travail en relation avec leur stage.

Voici la liste des dispositifs mis en place pendant le confinement et même après. Nos étudiants sont en stage et je continue à utiliser WhatApp pour répondre à leurs questions ou bien le téléphone ou les appels groupés quand cela est nécessaire. Et je leur rend leur travaux sur Moodle."

Sylvie M.

" Durant la période de confinement, j'ai utilisé les dispositifs pédagogiques suivants :

- Ma classe à la maison"du CNED

- Les salons vocaux de Discord (à la demande d'une de mes classes de 1ère). De nombreux élèves connaissent bien le fonctionnement de cet outil.

- La plateforme pédagogique Moodle (dépôt des cours, des devoirs, création de tests, chat,...)

- Pronote

Je me suis inscrite à des formations en ligne "Réseau Canopé" pour la semaine prochaine, je n'ai donc pas encore utilisé les dispositifs qui y sont proposés :

- Créer des capsules audio collectives au service d'un enseignement hybride

- Créer des capsules vidéo (classe inversée). "

Ludovic M.

" Nous avons assuré la continuité pédagogique grâce à notre abonnement Office365. Nous l'utilisions déjà avant le confinement donc nous n'avons pas été perturbé.

Cela nous a permis de travailler avec MSTeam pour les Visio conférences et pour la gestion des remises de devoirs. "

Hélène D.

" J'ai largement étendu l'usage du Moodle mis en place pour chaque classe depuis le début de l'année, comme l'an passé. En effet, alors que je l'avais prévu principalement pour des travaux en mode projet à la fin de chaque chapitre, je l'ai utilisé pendant le confinement pour :

- échanger avec les élèves via le forum

- déposer des dossiers de cours, des entraînements, des tests ...

- réceptionner les travaux réalisés par les élèves et leur apporter une aide personnalisée sur chacun.

D'ailleurs, j'ai particulièrement apprécié de "creuser" l'usage des "tests" dans Moodle. Ainsi, en management 1ère, j'ai proposé un mini-test pour chaque chapitre du thème 3 de management 1ère et j'ai vu que l'on peut aussi mettre des vidéos, des images. Du coup, cela a permis de proposer aux élèves une autre façon de s'approprier cette partie importante du programme (c'est la stratégie des organisations) avec des mini-cas variés en supports et un feed-back de correction immédiat. Je vais essayer de développer ça pour mes cours l'an prochain.

De plus, j'ai assuré une classe virtuelle hebdomadaire via l'application CNED, ce qui a été salutaire pour maintenir le lien, la motivation et l'assiduité de certains. Il est à noter que celle-ci a quand même largement décru au fur et à mesure des annonces sur les modalités d'évaluation de l'année !

Cependant, la fracture numérique étant réelle pour certains élèves du lycée, j'ai aussi communiqué via Pronote "Discussion" (pour m'adresser également aux représentants légaux des élèves) + le cahier de texte. Les adresses mails des élèves ont aussi permis une troisième voie de communication. J'ai ainsi eu de très belles réalisations d'élèves qui ne disposaient que d'un téléphone portable et qui m'ont envoyé la photo de leurs travaux manuscrits ; ce qui m'a permis ainsi d'accompagner un maximum d’élèves... "

Valérie P.

" Assurer la continuité pédagogique m'a demandé une énergie et un travail considérables, étant professeure principale de deuxième année de BTS Comptabilité et Gestion. En effet, tout en assurant mes cours de BTS avec mes étudiants de première et de deuxième année, ainsi que la communication auprès des parents et étudiants, il a fallu se former en un temps record. Télétravailler, cela s'apprend, tout comme assurer ses cours à distance.

Pour pouvoir maintenir cette continuité pédagogique durant cette longue période, j'ai utilisé plusieurs outils : VIA, Pronote, Moodle, et les classes virtuelles du CNED.

Pourquoi VIA ?

En tant que professeure principale, à la demande de mon chef d'établissement, j'ai pu animer, chaque semaine, une visioconférence.

Pour cela, j'ai utilisé l'application de visioconférence VIA. Nous avons énormément apprécié cet outil de télétravail avec les collègues, car l'ergonomie y est vraiment top. Nous nous sommes sentis vraiment moins isolés grâce à cela. Nous activions la mozaïque de caméras.

J'ai pu également bénéficier de formations complémentaires pendant tout le confinement grâce à cette plateforme.

Pourquoi Pronote ?

Pronote est un excellent outil, qui m'a bien aidé pour ne pas perdre le contact avec les parents de mes étudiants.

A la rentrée prochaine, je réaliserais mes QCM sur Pronote.

Pourquoi Moodle ?

Moodle est vraiment l’outil approprié pour assurer la continuité pédagogique. Cela m’a demandé beaucoup de temps pour alimenter mes cours chaque semaine mais je ne le regrette pas, vu le retour de mes étudiants.

J'ai découpé mes cours en semaine (une section par semaine) et j'ai utilisé principalement les ressources de Moodle suivantes : étiquette, dossier, URL, devoir, message et forum de discussion.

Pourquoi les classes virtuelles du CNED ?

Les étudiants et moi, nous avons beaucoup apprécié cet outil pour les classes virtuelles : la CV du CNED a une ergonomie vraiment épurée.

Pendant les cours en classe virtuelle, pour limiter la bande passante, aucune caméra n'est activée et pour les questions/réponses, c’est le Tchat.

Pendant le confinement, une fois par semaine, pour faire un point en tant que professeure principale, les étudiants pouvaient activer leurs caméras, s'ils le souhaitaient et s’exprimer librement. Je pense que sans ce dispositif du CNED, ceux-ci auraient été plus nombreux à décrocher. " 

Anne-Sophie T.

" J'ai utilisé toutes les semaines la classe virtuelle du CNED ainsi que ma messagerie pro (de plus en plus difficile d'envoyer des fichiers ! Même un fichier de 2 pages cette semaine impossible parce que trop volumineux !!), et puis bien sûr pronote (cahier de textes, communication, informations...), les listes de diffusion.

J'ai aussi participé à des formations pearltrees et moodle. "

   

Brigitte B.

" J'ai tout d'abord utilisé la classe virtuelle du CNED : j'ai trouvé l'outil simple à utiliser, intuitif et j'ai apprécié le fait d'avoir un espace où stocker et conserver les fichiers nécessaires à mes cours.

J'ai donc pu animer des cours à partir de fichiers déposés en interaction avec les étudiants. Seul bémol : la faible prise de parole des étudiants.

Néanmoins, j'ai cessé d'utiliser le CNED pour aller vers Zoom, en particulier à cause de la connexion audio pas toujours de bonne qualité (écho, même si j'ai demandé aux étudiants d'éteindre leur micro et de demander la parole pour intervenir) et il m'a semblé que les difficultés de connexion ou les interruptions de connexion étaient assez fréquentes.

J'ai apprécié sur Zoom de pouvoir utiliser des fichiers d'autres formats que le pdf. "

Brigitte O-B.

" Enseignante dans les blocs professionnels du BTS Support à l’Action Managériale, Economie Générale en BTS Commerce International ainsi que dans le nouvel enseignement d’ETLV en Première Technologique, je vous fais part de mon expérience quant à l’utilisation des outils numériques durant ces derniers mois.

Concernant mes classes de BTS, pour assurer la continuité pédagogique et atteindre au mieux les objectifs fixés avant confinement, principalement, j’ai utilisé Google Classroom pour les évaluations écrites.

Intérêt : tous les étudiants ont une adresse gmail ou en ont créé une avec facilité ; l’ajout de commentaires m’a permis de faire des corrections individualisées. J’ai pu également posté les éléments de réponse facilement, une fois les évaluations terminées. Les étudiants ont « joué le jeu » à 91 % et ont respecté les consignes (BTS SAM), à 70 % (BTS CI ). J’ai pu également envoyer des liens pour visionner des vidéos (en économie notamment), avec questionnements.

Par ailleurs, afin de finaliser les dossiers d’examen préparés en amont par les étudiants (avec soin, je rappelle), j’ai tenu à écouter mes étudiants de BTS SAM 30 mn chacun ( au lieu des 55 mn prévues en présentiel avec jury de 2 personnes) sur la plateforme ZOOM. Les invitations ont bien fonctionné  (parfois, quelques soucis de connexion pour voir et entendre correctement) mais dans l’ensemble, les étudiants ont beaucoup apprécié cet exercice à distance ; ils ont eu l’impression d’avoir mis « un point final » à leur épreuve qui leur a demandé une année et demie de préparation. J’ai pu ajouter quelques recommandations en matière de communication , … pour les préparer également à d’éventuels recrutements d’embauche ou poursuite d’études.

Concernant les classes de Première Technologique en ETLV, le travail en co-enseignement s’est principalement effectué sur notre logiciel Pronotes en incluant des PJ (documents écrits et liens vers des vidéos en langue). Les retours de travaux, au fil du temps se sont réduits.

Expérience inédite, déstabilisante, les 3 premières semaines de confinement mais riche ensuite quand les échanges se sont avérés réguliers et retours des étudiants positifs.

Dernièrement, j’ai suivi la classe Via. Une autre expérience pour moi, avec les questionnements « en direct », la connexion n’a pas été immédiate mais a bien fonctionné ensuite..

Merci de nous permettre ces retours d’expérience.. nous avons « chacun » la nôtre.. « dans ce vaste environnement collectif, et connecté » ! "

Angelique D.

" J'ai utilisé l'ENT et surtout gmail pour envoyer et recevoir les travaux des élèves.

J'ai également suivi une formation via Youtube sur Pearltress pour l'utiliser à la rentrée de septembre. "

Enseignante anonyme.

" Je vous livre mon témoignage parce que cela me paraît important de faire un retour terrain.

J'ai des étudiants en BTS NDRC en Négociation-Vente.

Comme on travaille sur les outils de mutualisation de l'information en classe, je les ai mis en pratique durant le confinement. J'ai ainsi créé les équipes-classe sur Trello.

Les étudiants ont rapidement créé un calendrier sur Google Docs car ils se mélangeaient les pinceaux sur Pronote. Les collègues ont joué le jeu et on l'a rempli au fur et à mesure.

Ainsi, j'insère ainsi directement le lien du travail à faire (du Trello) sur le Google Doc en fonction de l'échéance. J'indique également sur le Trello l'échéance de chaque travail, c'est très visuel.

Deux fois par semaine, je fais classe virtuelle. On a vraiment été solidaires dans l'équipe pour se céder les créneaux en fonction de nos contraintes, sans pinailler sur les créneaux qu'on avait en classe.

En classe, j'avance exclusivement avec diaporama et très peu de textes : ce sont les interventions des étudiants et mes reformulations qui font avancer l'étude de cas et l'appropriation des notions. Cela ne se prêtait pas du tout à l'exercice de l'enseignement à distance : certains ne peuvent pas assister aux classes virtuelles car ils ont pris des contrats salariés à côté. Ignorer cette réalité était les condamner. D'autres devaient partager l'ordinateur familial avec d'autres frères et soeurs ou des parents qui télé-travaillaient.

J'ai donc refait tout le travail que j'avais prévu pour coller aux besoins des étudiants. J'ai ainsi créé des documents Word/PDF très longs (jusqu'à 10 pages) mais très légers (pour être ouverts depuis leurs smartphones) que j'intitule "Aide à l'étude de cas" qui accompagnent le travail à effectuer. Je décortique chaque question, le type de réponse attendue, pourquoi, comment répondre, quelle notion utiliser et où la retrouver dans les cours qui les accompagnent. Pareil, j'ai entièrement rédigé les cours avec un maximum d'illustrations et de liens Youtube. En classe habituellement, les étudiants n'ont qu'une synthèse.

Je demande aux étudiants qu'ils aient lu l'étude de cas et l'aide avant la classe virtuelle : je reprends tout ensuite point par point, j'explique les notions, je réponds aux questions, je les aide à démarrer. En une heure, on avance très vite car ils coupent tous leurs micros spontanément. Je leur donne une échéance pour m'envoyer l'étude de cas, je la corrige (chacun reçoit sa correction ou une correction générale qui reprend les erreurs les plus communes) et la fois suivante, j'explique les erreurs, comment y remédier et je rajoute des petits exercices d'application pour voir si c'est compris. J'envoie la correction très très détaillée que je diffuse en même temps durant la classe virtuelle.

Depuis le conseil de classe, j'ai allégé ce que je propose. J'ai programmé par semaine 5 exercices sous forme de QCM sur Pronote qui reprennent tout le programme de l'année. 

Chaque semaine, j'indique le programme de révision par un focus.

Enfin, les étudiants m'ont demandé si j'étais d'accord pour créer un groupe Snapchat. J'ai refusé Snap (les messages sont éphémères et j'en ai un usage personnel) mais j'ai accepté sur WhatsApp avec une seule condition : que chacun se nomme explicitement. Les premiers temps, les étudiants ont été très discrets et ne répondaient qu'à mes messages et au fur et à mesure, cet espace leur a fait du bien pour discuter, se défouler, râler aussi, faire part de leur stress, etc. Je suis leur coordonatrice et j'ai trouvé que c'était important de garder un semblant de groupe classe, un espace pour "chahuter" aussi parce que les mails et les classes virtuelles sont très descendantes finalement. 

Côté résultats, j'ai "capté" en moyenne 50 à 60% des NDRC1 et 75% des NDRC2 (entre le travail à m'envoyer et les classes virtuelles). 

J'ai certainement oublié des détails, mais vous avez une bonne vue d'ensemble de la continuité pédagogique que j'ai mise en oeuvre, je pense."

Hugues L C.

" Voici comment j'ai fonctionné avec mes BTS CG et NDRC :

1) Dès le vendredi où j'ai appris que nous étions mis en confinement, ayant cours avec mes étudiants, j'ai créé dans mon espace de travail slack un canal privé par classe : NDRC2, CG1, CG2 où j'ai demandé aux étudiants de s'inscrire (il suffit d'avoir l'adresse mail). Grâce à cette messagerie j'ai pu communiquer avec eux tout de suite. Avantage de slack appli messagerie dispo sur smartphone et possibilité de déposer des documents. J'ai par la suite utilisé exclusivement Slack pour communiquer avec mes étudiants.

2) Pour ce qui est de déposer des fichiers je passe depuis janvier par Pearltrees, le lycée à pris en charge l'abonnement annuel des étudiants de BTS et sur Pearltrees pas de problème de taille de fichier à télécharger. Ainsi je peux déposer autant de fichiers que je le désire dans des dossiers réservés à chacunes des classes.

3) J'ai assuré mes visioconférences avec Zoom, pas de problèmes de Zoom bombing, je copiais le lien vers la visio 5 minutes avant le début de celle-ci dans le canal privé Slack, grâce à la salle d'attente je ne faisais entrer que les étudiants que je connaissais, pas de pseudos folkoriques (je n'ai jamais eu d'intrus à déplorer), et comme je me suis inscrit avec une adresse académique mes visios n'étaitent pas limitées dans le temps. Jamais aucun problème de connection.

4) Déroulé des cours : sur Zoom il y a la possibilité de partager son écran, pour ma part je travaille avec deux écrans (je peux ainsi suivre les messages de mes étudiants tout en travaillant sur l'autre écran)  et comme mes étudiants utilisent les manuels Nathan j'ai téléchargé les Biblio Manuels.

Je mettais en ligne auparavant mon cours que les étudiants pouvaient consulter. Puis je le voyais avec eux et au fur à mesure de son avancement je faisais avec eux l'activité professionnelle du livre qui était partagée sur mon écran. 

Au préalable j'ouvrais sur mon ordinateur les différents écrans nécessaires à mon cours : Biblio Manuel, Feuille de calcul Excel, Page Word avec questions  et Réponses , Diaporamas, Pages Web, Etc.., ainsi je n'avais plus qu'à jongler avec le partage de ces différents écrans pour animer ma progression.

Quand c'était nécessaire je laissais le contrôle de l'écran à un étudiant qui pouvait intervenir et écrire directement dans le livre ses éléments de solution ou bien je le faisais moi même. De la même façon Zoom permettant de partager un tableau blanc je l'utilisais  pour compléter les explications, ou demandais à un étudiant de formaliser sa réponse.

Enfin quand il s'agissait d'appliquer le cours je laissais les étudiants en autonomie et reprenais le cours après quelques minutes.

Pour terminer avec les étudiants de BTS NDRC, ceux-ci devant travailler par groupes sur Prestahop, j'ai utilisé Trello pour planifier leur travail, et j'ai mis en ligne des vidéos tutoriels sur ma chaine youtube "NDRC FC"."

Anne M.

" Voici mon dispositif mis en place pendant le confinement :

Moodle pour le dépôt des synthèses, des commentaires et des corrigés et des TD à faire... comme avant le confinement en MO 1ère et GF et BTS en CEJM

Google Drive pour les gestion fi afin d'exploiter en direct et en mode collectif les mises en situation sur les coûts complets et coûts partiels. Outil déjà pis en œuvre avant le confinement pour le début du projet.

Discord à défaut d'avoir pu utiliser la plateforme CNED dès les 1ers jours: pour des explications, des mises en commun, des applications en direct en MO 1ère STMG et CEJM en BTS. "

Agnès R.

" J'enseigne l'AEMJ en 1ère et 2ème année de BTS SIO, la DNL Economie de la 2nde à la Terminale et l'ETLV en 1ère (en collaboration avec des professeurs d'Anglais).

Depuis le 16 mars j'ai assuré toutes mes heures de cours en ligne : 

  • sur Discord avec les 2 classes de BTS SIO qui avaient déjà créé des groupes classes pour échanger entre eux depuis le début de l'année, et qui me l'ont demandé de l'utiliser au début du confinement car la Classe virtuelle du CNED posait alors des problèmes de déconnexion,
  • sur la Classe Virtuelle du CNED pour tous les autres cours.

J'ai également utilisé :

  • Moodle, notamment pour déposer des fichiers volumineux aux étudiants
  • Pronote, pour la saisie du cahier de textes et du travail à faire, pour créer des QCM et pour récupérer les travaux des étudiants (correction de leurs copies en pdf avec la fonction "Commentaire") ,
  • les mails pour répondre aux questions individuelles

L'assiduité des élèves a été très satisfaisante en SIO2 et certains des groupes de DNL, moins bonne pour les étudiants de SIO1 (mais certains n'ont manqué aucun cours et je sais qu'ils seront encore en cours jusqu'au bout) et très mauvaise pour les 1ères en ETLV (malgré nos messages personnalisés via "communication" sur Pronote, les rappels des professeurs principaux et CPE)."

Sylvie G.

" En ce qui me concerne, je vous adresse deux fichiers correspondant à ce que j’ai fait en BTS puisque mon service concerne les cours de GRC en première année et EEJO (environnement économique juridique et organisationnel) seconde année, en BTS banque.

GRC / 1ère année BTS Banque

Pour moi, rien de très exceptionnel si ce n’est qu’il a fallu organiser à distance la poursuite de la programmation. Organisation d’autant plus facilement adaptable qu’à ce stade de l’année, les jeux de rôles phoning et entretiens vente sont privilégiés. J’y ai rajouté l’entraînement à l’épreuve CCF pour que les étudiants soient prêts dès l’automne prochain. Ayant l’habitude d’être en contact régulier avec eux même pendant leurs périodes de stage, les groupes messagerie étaient déjà prêts ; il ne s’agissait donc plus qu’à bien cadrer l’organisation. J’ai d’abord privilégié des outils « simples » de type « l’enseignement à distance pour les nuls » (sachant que je m’inscris dans les nuls…) de manière à ne perdre personne (y compris moi même...) dans les dédales de problématiques de serveurs et de connexion… Tout s’est très bien passé et nous sommes arrivés à la mi-juin avec un programme bien terminé avec des évaluations écrites et orales individuelles en « live » qui sont très pertinentes et nous avons même commencé le programme de seconde année, dans le cas où le rattrapage de semaines de stage nous ferait perdre des semaines de cours en présentiel à la rentrée.

En pj : récapitulatif des modalités de fil pédagogique en GRC avec exemples concrets en annexes

EEJO / 2nde année BTS banque

Le confinement survenant juste avant leur dernier stage et alors que le programme était déjà très avancé, le travail en ligne a d’abord consisté à terminer les derniers cours et à accentuer la préparation à l’épreuve écrite : classique… Par contre, lorsque fin mars, le ministre nous a annoncé que les examens en présentiel n’auraient pas lieu, la question s’est alors posée du contenu de la continuité pédagogique pendant deux mois… et surtout la nécessité de donner du sens à cette continuité. 

J’ai alors expérimenté une nouvelle approche. Je l’ai appelée RRA : « Remédiation et révision actualisée ». Les objectifs étaient les suivants :

Objectifs : 

- entretenir le niveau de connaissances et d’analyse des étudiants en vue de leur poursuite d’études en licence professionnelle par des révisions et des remédiations sur des éléments souvent mal appréhendés du programme d’EEJO

- les préparer aux éventuels entretiens professionnels au sortir du confinement

- leur  permettre d’appréhender les changements économiques et sociaux liés à la crise sanitaire, dans le domaine professionnel

Modalités d’organisation des RRA : 

- Repérage des éléments « difficiles » du programme souvent mal appréhendés par les étudiants (diagnostic général à partir des évaluations en cours de formation sur les deux ans).

- Rappel du chapitre concerné et proposition d’une courte explication « Remédiation » sur les points délicats

- Proposition d’analyse d’un article d’actualité lié à cette partie du programme

- Questions de cours et d’analyse à partir de l’article, impliquant la révision du chapitre et l’actualisation des concepts et analyse.

- Travail à faire d’une semaine à l’autre, avec horaires flexibles

J’ai lancé ces RRA alors que les étudiants savaient que le programme était terminé et je m’attendais donc à avoir peu de retours. A ma grande surprise, les ¾ ont suivi et lors du debrief en visio, tous étaient satisfaits voire très reconnaissants de cette expérience. 

En pj, après le récapitulatif des modalités de la continuité pédagogique, j’ai ajouté plusieurs exemples de RRA et leur corrigé, que j’ai pratiqués.

Conclusion

Expériences intéressantes même si elles demandent beaucoup d’adaptations et un cadrage organisationnel strict. Pour autant, en ce qui me concerne, aucun étudiant distancié jusqu’à début juin (mais il s’agit d’étudiant qui sont donc plus matures que des élèves de lycée…). A mon avis, il est essentiel de commencer par l’utilisation d’outils simples pour ne perdre ou décourager personne et assurer le lien. Le travail est efficace, à condition de ne pas surcharger les étudiants (la fatigue n’est pas la même qu’en présentiel et les conditions de travail ne sont pas les mêmes pour tous). D’où un arbitrage entre cadrage organisationnel et une certaine flexibilité en matière d’outils / canaux et temps de travail sur les plages horaire habituelles de cours. Il est également essentiel de donner du sens et de « tenir la route » en évaluant de manière formativeles travaux rendus. En ce sens, le travail en ligne peut permettre une meilleure proactivité des élèves de par un marquage évident de leur travail et une vraie différenciation avec possibilité de remédiation

Le travail en distanciel ne peut remplacer totalement le présentiel mais, à mon sens, s’impose comme un moyen pédagogique complémentaire et très efficace alors qu’il était encore trop souvent perçu comme une « option » à valoriser dans le cadre des titularisations ou pour faire le « buzz » pédagogique. A réfléchir, à analyser et à parfaire… "

 

Pauline F.

" Les deux outils qui m'ont aidée sont "Genially" et zoom. Désolée, ce ne sont pas des outils labellisés éducation nationale mais ce sont qui ont été les plus efficaces pour moi. "